Le Chien des Baskerville : une enquête de Sherlock Holmes

Aujourd’hui, je vais vous parler d’un roman policier qui met en scène l’un des détectives privés les plus célèbres au monde, pour ne pas dire le plus célèbre : Sherlock Holmes. J’ai toujours voulu lire l’une des aventures de Sherlock sans vraiment savoir par laquelle commencer. Mon inscription au Challenge Victorien 2013 et l’article de Céline m’ont clairement poussée à me décider et à choisir Le Chien des Baskerville.

Le Chien des Baskerville a été publié en 1901 et 1902 dans le Strand Magazine, un mensuel anglais qui proposait des nouvelles et articles de presse. Tous les connaisseurs et fans de Sherlock Holmes n’apprendront rien si je dis que son créateur s’appelle Arthur Conan Doyle, un écrivain et médecin écossais né en 1859 et mort en 1930.

Le Rat de Librairie_Le Chien des Baskerville_Arthur Conan Doyle_2013

Le livre démarre à Londres, le QG de Sherlock Holmes et de son acolyte le docteur Watson, et se poursuit dans le Devonshire et plus précisément, au manoir des Baskerville. C’est ici que sir Charles Baskerville a connu une mort mystérieuse apparemment causée par un chien énorme qui sera au coeur de l’intrigue. C’est le docteur Mortimer, proche de sir Baskerville, qui vient chercher Holmes pour enquêter sur cette étrange affaire et enfin connaître la véritable raison de la mort de Charles. Une malédiction difficile à croire pèse sur la famille des Baskerville depuis toujours : celle d’un chien gigantesque, créature presque fantastique, qui sèmerait le trouble depuis des années sur le manoir jusqu’à provoquer la mort.

Si l’enquête est confiée à Holmes, c’est parce que le dernier héritier du manoir, sir Henry Baskerville, s’apprête à prendre ses quartiers et que le docteur Mortimer et les habitants du Devonshire ne souhaitent surtout pas que l’histoire se reproduise. En tant que professionnel, Holmes souhaite en découdre et envoie son cher Watson mener l’enquête et veiller sur Henry Baskerville au manoir familial.

Ce qui frappe dans un premier temps, c’est bien sûr le personnage de Sherlock Holmes, son sens de la répartie, sa mémoire infaillible et le duo qu’il forme avec Watson. Tout cela était très fidèle à l’image que je m’en faisais et à ce que j’attendais des personnages. Leurs conversations sont bien construites et finement drôle, parfois à la limite du loufoque.

Ensuite, l’intrigue policière est absolument magique. Comme tout roman policier qui se respecte, nous accusons, tour à tour, chacun des personnages qui composent l’histoire. Le tout est très bien mené par des dialogues intéressants et des descriptions intrigantes. En tant que lecteur, nous rentrons rapidement dans l’histoire grâce notamment à la description des paysages tristes et glauques qui nous mettent rapidement dans l’ambiance et viennent renforcer l’idée de malédiction.

Le seul point négatif est l’absence de Sherlock Holmes une bonne partie du livre. Mais cela me donne encore plus envie d’en lire un autre et ne m’a pas empêchée d’aimer le roman. Du début à la fin, j’ai été littéralement transportée par l’enquête avec une seule envie : découvrir enfin le coupable, les raisons de la mort de sir Charles Baskerville et de la malédiction qui touche la famille. Le Chien des Baskerville est un coup de coeur et une lecture que je vous conseille sans hésitation, que vous soyez ou non, féru(e) de romans policiers.

Ce que dit la 4e de couv :

Des cris lugubres résonnent dans la lande… Et voici que la légende prend corps. Un chien énorme, créature fantomatique et infernale, serait à l’origine de la mort de sir Charles Baskerville. Une malédiction plane sur cette famille depuis que l’ancêtre impie provoqua en son temps les forces du mal !

Sherlock Holmes ne peut croire à de telles sornette. Aussi, lorsqu’il dépêche le fidèle Watson auprès de sir Henry, l’héritier nouvellement débarqué d’Amérique, il ne doute pas de mettre rapidement fin à ces spéculations. Pourtant la mort frappe encore sur la lande. Et le manoir des Baskerville est le théâtre de phénomènes étranges…

Lu dans le cadre du Challenge Victorien 2013.

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4 réflexions sur “Le Chien des Baskerville : une enquête de Sherlock Holmes

  1. Le chien des Baskerville est pour l’instant le texte que j’aime le moins du Canon, justement parce que, comme tu le soulignes, Sherlock Holmes en est absent pendant la majeure partie.

    Mais du coup, si cette première lecture a été un coup de coeur pour toi, je n’ai aucun doute que le reste du Canon devrait énormément te plaire ! Tu verras, l’humour que tu as relevé y est toujours très présent !

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